A propos de moi
Je ne donnerai pas mon nom aussi facilement que ça, bien qu'il soit facile pour un expert de le retrouver. Je ne donnerai pas non plus ma date de naissance précise, mais sachez que j'approche la trentaine. Non vous n'aurez pas de photo non plus dans mon CV ! Pas sur celui-là en tout cas ! Mais je suis un quidam, anonyme, comme en transportent métros et RER par centaine de milliers chaque jours.
En revanche, je peux vous parler succintement de ce que je fais aujourd'hui : je travaille comme troufion de bas niveau pour l'administration française, où j'y fais de la bobologie en informatique, rien de bien exceptionnel ...
Alors pour compenser, je continue à creuser mon savoir en informatique et ce site pourra à terme refléter ce savoir, et vous permettre d'en profiter.
Les débuts, de la génération 98...
Si je suis mauvais en hardware, dans le sens où j'ai abandonné depuis longtemps la lecture des revues vantant les innombrables mérites de la dernière carte graphique à la mode, je suis bon en software. Bon, je reconnais que là non plus, je ne m'intéresse pas aux super bénéfices de la dernière version de 3D-Mark, qui montre justement la chiure de mouche de plus que le concurrent, ce petit micro-flop de plus dont se sert le GPU fraîchement fondu pour afficher des détails dont le gamer se contrebranle, trop concentré à éviter de se faire buter par un monstre next-gen, ou à éviter de se crasher lamentablement dans la bagnole d'un bot toujours aussi débile malgré les années qui passent.
Je suis de la génération PC, je baigne dedans depuis que je suis gosse, et aussi de la génération Internet. J'ai baigné dedans assez tôt et pourtant c'est pas sur la vague de la création de sites Web que je surfe, mais sur celle qui la porte. J'ai dû, dès l'adolescence, mettre le nez dans les problématiques de mise en réseau et d'administration de parc informatique, et avec bientôt vingt ans d'expérience en informatique, et presque quinze en administration de systèmes et de réseaux, je continue à apprendre des choses, à perfectionner les techniques de base, à utiliser des moyens toujours plus compliqués pour obtenir le meilleur de ce que peut nous fournir un ordinateur.
J'ai vu passer toutes les générations de Windows depuis 3.1 et NT4, j'ai vu disparaître la marque "Mandrake" lorsqu'ils sont devenus "Mandriva", et surtout, depuis dix ans que je l'utilise quotidiennement, j'ai vu l'évolution largement positive de "Debian" depuis Sarge jusqu'à Jessie actuellement.
A la programmation
Mes premiers pas en programmation ont consisté à modifier des batches MS-DOS 6.2. C'était beaucoup pour l'époque, en ayant aucun livre, aucune aide, et surtout aucune connaissance ! Et puis, j'ai obtenu une boîte de Visual Basic 3, avec les DLL pour Windows 3.1 que je faisais tourner sous Windows 98. Même avec le tutorial, les bouquins, et l'aide contextuelle de l'IDE, j'ai passé 3 heures à écrire un simple bloc If...Then...Else ! Que de souvenirs !
Après avoir touché le fond de Visual Basic 3, j'ai pu me mettre à jour à la version 6, avec l'émerveillement de pouvoir faire des fenêtres et des boîtes de dialogue qui ressemblent enfin au reste du système. Je garde de très bons souvenir de Visual Basic, même si je le trouve plutôt lent, surtout pour faire du backend. Il a des défauts comme tous, mais un peu de rigueur élémentaire et il laisse exprimer sa puissante intégration à son environnement, et ça se traduit par un gain de temps inestimable sur la création d'interfaces graphiques. Je sais que si je dois faire des interfaces en environnement 100% M$, je reprendrai Visual Basic, sans hésiter.
Et puis le Web est arrivé, avec son incontournable couple HTML/CSS, et très vite, la plateforme LAMP. J'ai passé beaucoup de temps à faire du PHP4, et puis j'ai abandonné, car le langage n'aide vraiment pas à être rigoureux, et que le moindre changement peut créer des erreurs en cascade dans des endroits improbables de l'application Web.
Au rebut donc, pour partir sur des choses plus sérieuses, et massivement utilisées par les grandes entreprises, et dont la lourdeur apparente fait fuir beaucoup de monde. Lourdeur, peut-être au démarrage je le reconnais volontiers. Car voir un Tomcat ou un JBoss prendre son envol ressemble au décollage de l'albatros Orville dans Bernard et Bianca ! Pourtant une fois lancée, une plateforme J2EE rend des services impressionnants avec une facilité de développement déconcertante. Du moins, lorsqu'on a compris comment fonctionnaient les grosses librairies, comme lorsque je me suis lancé dans l'utilisation du framework Spring et de certains de ses modules, en particulier Spring Web, Spring Security et Spring AOP.
Dans ce long parcours, il ne faut pas oublier quelques langages indispensables, ou occasionnellement essentiels en dépannage, comme le Shell-Script et Perl d'un côté, et le VBA de l'autre. Et puis quelques bricoles juste pour la culture come l'ADA ou l'ASP.
Vous remarquerez que je n'ai pas parlé de C. Oui j'ai fait du C, j'ai fait également du C++, mais assez peu. Si j'ai su jongler correctement avec les pointeurs à une certaine époque, aujourd'hui, il faudrait que je révise sérieusement. Je ne m'inquiète pas trop, je trouverai bien une occasion sérieuse pour m'y remettre, au hasard d'un projet à réaliser ou d'une contrainte professionnelle !
Un peu de réseau
Les langages, c'est beau mais ça ne parle pas réseau. Comme vous avez pu lire précédemment, j'ai vu passer quasiment toutes les versions de Windows, avec des passages prolongés sur 98, 2000 et XP. Je les ai tutoyé par leur ADN dans certains cas, via le registre avant de passer par "Poledit", puis "gpedit.msc". J'ai fait du 2000 server, au moins pour la culture, et puis du Samba. Je me suis frotté longtemps aux conflits entre Samba/UNIX et Windows, que ce soit par les profils itinérants, la gestion des droits sur les fichiers, la gestion des comptes et tant d'autres petites bêtes magiques de l'administration en environnement hétérogène.
Je suis également passé par l'administration d'un LAN, certes de petite taille, mais qui n'avait rien à envier aux grands, possédant sa propre zone DNS, son proxy authentifiant et filtrant et son pare-feu/routeur avancé. Aujourd'hui, l'ère est au cloud, vaste concept purement commercial si on s'arrête aux publicités, mais intéressant si on en fait une interprétation judicieuse. Dans le cloud le maître mot est "haute-disponibilité". Mais en tâche de fond, et principalement au regard de l'actualité et du scandale Prism, il faut y associer une contrainte de sécurité bien plus importante que ce que les offres commerciales du cloud peuvent fournir. C'est dans cette direction que je creuse aujourd'hui.